Toutes les grandes enseignes de l’agro-alimentaire ont bien conscience que la crise sanitaire de la COVID19 a modifié les habitudes des consommateurs. Cette pandémie nous a confiné plusieurs semaines. Par conséquent, il a fallut s’approvisionner différemment. Alors qu’en est-il de demain, comment les comportements du client lambda va t-il évoluer ?
On a découvert le e-commerce !
De nombreuses personnes ont découvertes l’achat en ligne pour la première fois de leur vie. Elles ont été contraintes de le faire, car elles n’avaient pas la possibilité de faire leurs achats comme d’habitude. Magasins fermés, trop loin, peur de sortir, les causes ne manquent pas.
Donc oui, le e-commerce lors du confinement a vu son activité se développer fortement. Cependant, ce ne sont pas tous les secteurs qui en ont profité. Quoiqu’il en soit, le e-commerce devrait dans les années à venir avoir de beaux jours. En effet, comme le souligne Matthieu Malige directeur financier du groupe Carrefour, le e-commerce dans l’alimentaire a progressé de 30% l’an passé. Il est donc fort probable que demain, la courbe, garde la même direction.
Comment qualifier le consommateur d’aujourd’hui et de demain ?
Aujourd’hui, la fréquentation des magasins est directement liée aux annonces du gouvernement. Si un cluster est déclaré dans une ville, la baisse est constatée. Si on parle d’école ou d’entreprise fermée, la panique s’installe et donc le client lambda, en règle générale, redouble de prudence et préfère moins consommer, ou passer commande en ligne.
Nous ne sommes plus vraiment dans la configuration dans laquelle on voyait en février 2020 les clients se jeter sur les pâtes ou le papier toilette…
Le consommateur de demain aura compris qu’il ne risque pas d’être victime d’une rupture de stock. Il va ajuster ses habitudes d’achat, les modifier en fonction de son grade de confiance envers le risque à sortir.
Demain, un consommateur lambda fera ses courses dans le même magasin qu’hier, mais peut-être le fera t-il en ligne sur la boutique d’Auchan, de Carrefour, Géant Casino ou Leclerc…
Les stratégies commerciales des groupes dans l’agro-alimentaire
Après le développement massif du drive, les grandes enseignes de l’agro-alimentaire en France vont sans doute miser davantage qu’aujourd’hui sur la vente en ligne. Le e-commerce est certainement la bouée, celle qui sauverait d’un confinement, d’un arrêt forcé de la consommation traditionnelle.
Par ailleurs, Matthieu Malige explique que son groupe (Carrefour) a également choisi de se développer à l’étranger, notamment au Brésil. On ne peut que souhaiter bonne chance à nos entreprises, qu’elles puissent rayonner à l’étranger et renforcer leur présence, leur offre de services en France et leur solidité financière.
C’est avec une grande attention que nous allons suivre l’actu des grandes enseignes de l’alimentaire en France. L’après COVID19 a sans aucun doute modifié le commerce d’une manière générale.
Une chose est sûre, les grands magasins ont plus que jamais besoin de leurs clients, autant que le petit commerce du village.
N’oubliez ni l’un ni l’autre, les deux peuvent cohabiter et vivre grâce à vous, avec ou sans COVID !